Ce syndrome touche entre 350 000 et 600 000 personnes à travers le monde. Il se manifeste dès l’enfance et touche principalement les garçons. Découvert par le pédiatre Hans Asperger en 1943, il est reconnu, de façon officielle en 1994 par le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.
Qu’est-ce que le syndrome d’Asperger ?
Ce syndrome est un Trouble du Spectre Autistique (TSA) sans retard de langage ni déficience intellectuelle. C’est un problème d’origine génétique couplé à un dérèglement neurobiochimique. L’intelligence du sujet atteint de ce syndrome n’est pas endommagée, bien que les troubles neurologiques affectent l’activité du cerveau ; c’est la particularité du syndrome d’Asperger. Le cerveau du sujet reçoit toutes les informations mais il n’est alors pas capable de traiter les données correctement. Les sujets atteints ont alors une perception de la vie totalement différente de la nôtre. Ils ont souvent des difficultés à gérer les changements et les imprévus. Pour l’heure, ce handicap chronique ne peut être guéri.
Quelles sont les conséquences du syndrome d’Asperger ?
Les personnes touchées par ce syndrome ont des difficultés à interagir et à déchiffrer les codes sociaux ; elles ont alors des difficultés à se sociabiliser et à communiquer. Les difficultés sont alors quotidiennes et les sujets doivent être accompagné.
Les enfants Aspergers développent généralement un intérêt particulier pour un domaine, souvent en rapport avec les sciences, la nature ou encore la technologie. Ils collectionnent et classent des objets puis en grandissant ils collectent et classifient des informations sur le sujet qui les passionne. Il peut également s’agir de musique, d’arts plastiques ou même des objets commençant par la même lettre. Tous sont différents et leurs intérêts varient selon les personnes.
Traitement et accompagnement des Aspergers
Puisqu’on ne peut pas guérir du syndrome d’Asperger, on doit s’adapter. Pour aider ces personnes il est recommandé de donner beaucoup d’explications, même pour des choses qui, pour les personnes non atteintes, vont de soi. Il faut adapter l’apprentissage pour atténuer les particularités qui les handicapent. Par exemple en les protégeant du bruit ou en limitant les interactions sociales.
De plus il existe également des thérapies comportementales, ou programmes d’intervention comportementale intensive précoce, qui peuvent aider l’enfant à s’adapter à des situations inhabituelles. Il apprendra alors la façon dont il doit se comporter.
Pour finir, les compléments alimentaires peuvent être un recours. Leur efficacité n’a pas totalement été prouvée mais ils peuvent aider à réguler le sommeil ou encore évacuer les métaux lourds par exemple.