témoignage expérience psychologue

Quelles sont les différences entre les psychologues et les autres thérapeutes ?

Dans cet article, nous vous partageons le retour d’expérience d’une lectrice de coach-psy sur les différences perçues entre psychologue et thérapeute. Bien évidemment il s’agit d’une expérience personnelle. On vous invite également à consulter notre article sur les différences objectives entre coach et psychologue.

Ayant passé la majeure partie de ma vie dans le conseil, je n’ai jamais vraiment réfléchi à la différence entre les psychologues et les thérapeutes. J’ai rencontré une assistante sociale ainsi qu’une psychologue, et j’ai eu également l’occasion de rencontrer et discuter avec des travailleurs sociaux, des thérapeutes et des coachs en psychologie. Il existe de nombreux articles qui détaillent les différences cliniques en fonction de la formation, mais cet article traite de mes expériences personnelles.

Lorsque je voyais des thérapeutes, il s’agissait principalement d’une thérapie par la parole. Ils agissaient davantage comme des coachs de vie avec des mots d’encouragement, des conseils et des hochements de tête d’accord. Bien que certains aient utilisé des techniques telles que la Thérapie Cognitvo-Comportementale ils ne les maîtrisaient pas forcément. Ils s’appuyaient sur des cahiers d’exercices et des documents à distribuer pour affiner une compétence particulière.

Ma vie a été temporairement transformée par leur écoute et j’ai pu affronter un autre jour. Cependant, j’étais dépendant du thérapeute à long terme. Ils ont néanmoins servi à quelque chose, car je n’étais pas toujours prête ou disposée à ce qu’un changement clinique se produise dans ma vie.

Lorsque j’ai travaillé avec un psychologue, ma vie a vraiment changé de façon permanente. Il m’a fallu un an et demi de consultations hebdomadaires avec un clinicien compétent pour opérer suffisamment de changements pour que la thérapie par la parole soit utile pour maintenir ce que j’avais accompli grâce à l’application de principes psychologiques.

La seule différence dont je me souvienne est le test qui a été effectué pour identifier plus clairement mon diagnostic. Cela a influencé le plan de mon traitement. Cela a également aidé le clinicien à être sensible aux choses qui étaient intrinsèquement chimiques plutôt que simplement psychologiques. Oui, on est allé jusqu’à ce degré de détermination.

C’est ce qui a fait la différence pour moi. Ils n’ont pas essayé de changer, de remettre en question ou de résoudre les problèmes chimiques, mais plutôt les problèmes psychologiques. Les compétences acquises auprès des thérapeutes de la parole, comme la TCC et la TCD, ont été essentielles pour me permettre de surmonter les limitations imposées par les conditions chimiques ou cliniques.

Il est donc clair que les deux formes de conseil ont leur place. Et elles doivent être utilisées au bon moment, en fonction de l’endroit où vous vous trouvez sur votre chemin de vie. Aucune n’est meilleure que l’autre, mais elles ont eu, pour moi, des résultats sensiblement différents.

Je vois actuellement une assistante sociale spécialisée en clinique tous les mois, juste pour me maintenir en forme. Il est bon de recevoir des félicitations pour un travail bien fait ou de l’empathie pour une situation difficile. Et je participe périodiquement à des séances psychothérapie pour rafraîchir mes capacités d’adaptation. J’espère que cela vous a donné une certaine perspective, même si elle a été écrite d’un point de vue personnel et non clinique.

Partagez avec moi votre parcours personnel avec ces différents types de conseillers et comment ils vous ont aidé dans votre démarche. Êtes-vous bipolaire, souffrez-vous d’un traumatisme ou êtes-vous trop stressé ? Qu’est-ce qui distingue l’impact de chaque type de conseiller sur une personne ? Je suis curieux de connaître votre avis.

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